CHAMPDORÉ

Située au sud-est du Nouveau-Brunswick, la Ville de Champdoré est un nouveau gouvernement local créé le 1er janvier 2023 suite à la réforme de la gouvernance locale qui regroupe le Village de Saint-Antoine, le district de services locaux de Sainte-Marie, le district de services locaux de Saint-Paul, le district de services locaux du Grand Saint-Antoine, une partie du DSL de Wellington (McKees Mills) et une partie du DSL de Harcourt.

Cette nouvelle municipalité bilingue qui compte environ 5100 citoyens est reconnue pour sa grande qualité de vie, ses nombreux services offerts, sa proximité de centres urbains et son dynamisme économique et communautaire. Avec une croissance de l’assiette fiscale en 2023 de 11.75 % et des valeurs de permis de construction émis pour un total de 11 millions $ en 2022 dans Champdoré, la municipalité connait une économie en pleine croissance.

Carte-Champdoré


SAINT-ANTOINE
Saint-Antoine, autrefois connu sous le nom de Higho, Higho de Cocagne ou Saint-Antoine-l’Ermite, compte plus de 185 ans d’histoire.

Au printemps de 1832, les trois sœurs DesRoches, venues du haut de la rivière de Cocagne avec leurs époux, furent les premières à réclamer des terres à Saint-Antoine. Joseph Goguen (Barbe), son frère Anselme (Geneviève) ainsi que Basile Thibodeau (Marguerite) étaient en effet venus faire du sucre d’érable dans une région du Grub Road.

Pendant que les hommes travaillaient à la sucrerie, les trois dames s’aventurèrent dans la forêt. Lorsqu’elles arrivèrent sur la terre actuelle du feu Gérard à Édouard Caissie et de son épouse Alice sur la rue Caissie, Marguerite planta son bâton dans la terre et réclama que cette terre-ci serait la sienne. « Vous autres, mes sœurs, prenez les terres d’ensuite. » Elle jugea que le terrain était élevé avec du bois de bonne qualité et une terre fertile.

Geneviève hérita des terres habitées aujourd’hui par les frères Lionel et Robert LeBlanc de la rue Bel Air. Le terrain suivant, celui de l’ancienne demeure de Valmond à Floribert Léger au 34 avenue de l’Église comprenant le site de l’église d’aujourd’hui, devint la terre de Barbe Goguen. Ils appelèrent leur nouvelle colonie «Higho de Cocagne» à cause de son élévation par rapport aux paroisses avoisinantes (Notre-Dame, Sainte-Marie et Bouctouche).

L’année suivante, en 1833, les sœurs DesRoches s’établirent sur ces terres réclamées avec leurs époux. Par la suite, d’autres familles vinrent les joindre de sorte qu’une première chapelle de 28 pieds x 40 pieds fut construite en 1838. Jusqu’à ce temps, c’est la maison de Joseph Goguen qui servait de lieu pour la messe. En 1859, la chapelle étant déjà trop petite, donc la deuxième église a été construite d’une dimension de 36 pieds x 50 pieds, en plus d’une sacristie de 18 x 20 pieds.

Le nom de Saint-Antoine-l’Ermite fut accordé en 1873 par le Père Gosselin à cause du Révérend Antoine Gagnon qui avait fait du ministère dans la région.

Un bureau de poste (1873) et une petite école (1876) s’ajoutèrent aussi et un petit hameau se nicha autour de cette mission. L’école était située sur le terrain actuel du feu Jean-Paul à Amédée LeBlanc et de son épouse Élise au 98, avenue de l’Église. Le premier maître de poste fut Cyprien Dionne.

En 1886-1887, une ligne de chemin de fer fut construite entre Bouctouche et Moncton. Ceci a été bénéfique pour Saint-Antoine, parce que la paroisse se trouvait sur le parcours de la ligne. La ligne du chemin de fer passaient où est située la rue Yvon aujourd’hui. Des entrepreneurs s’établirent tout près de la gare et Saint-Antoine devint un centre de service comme il l’est encore aujourd’hui. Le chemin de fer servait à transporter de la marchandise et offrait un service passager aux gens qui devaient se rendre à Moncton. En 1963, le train de Moncton-Bouctouche a fait son dernier voyage. En 1965, la voie ferrée a été enlevée.

Petit à petit, le centre du village se déplaça pour devenir la rue Principale comme on la connaît.

Avec l’arrivée des premiers habitants, un cimetière devint nécessaire. Au cours des années, les premières pierres tombales furent perdues et les quelques centaines de noms de nos bâtisseurs ne sont plus en place. On dit même que deux cimetières seraient aménagés l’un sur l’autre.

C’est pourquoi une croix a été dévoilée et bénie le 5 juillet 2009 pour rappeler nos premiers colons de Saint-Antoine au site du premier cimetière. Le Monument des pionniers a été installé en 2010 là où se trouvait le 1er cimetière du village afin de commémorer les noms de nos braves bâtisseurs arrivés ici à partir de 1833. En 1923, la grande église en pierre d’aujourd’hui d’une dimension de 158’ x 60’ a été construite.

La municipalité fut officiellement incorporée sous le nom de Village de Saint-Antoine en 1966. Le conseil était composé d’un maire et deux conseillers jusqu’en 1974.

Des générations de pionniers et de bâtisseurs ont contribué à l’évolution du village. Aujourd’hui, le Village de Saint-Antoine, situé au sud-est du Nouveau-Brunswick, compte 1733 habitants dont 87 % sont francophones (statistiques du recensement canadien de 2016). La municipalité se trouve à 34 km au nord de Moncton, ce qui explique qu'elle est un lieu privilégié pour les gens qui veulent vivre en toute tranquillité en campagne tout en étant à proximité de la grande ville.

SAINTE-MARIE-DE-KENT

Fondation et premiers établissements

Située sur la rive nord de la rivière Bouctouche, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, Sainte‑Marie‑de‑Kent a été fondée en 1824 par des colons acadiens à la recherche de terres fertiles et d’un lieu pour reconstruire leur vie après le Grand Dérangement. La région s’est rapidement développée en une communauté rurale dynamique, centrée sur la famille et la foi. Un bureau de poste y a été établi en 1872, et en 1898, Sainte‑Marie‑de‑Kent comptait environ 1 000 habitants, plusieurs magasins généraux, une fromagerie et une église.

Développement paroissial et croissance

À l’origine, la localité faisait partie de la paroisse de Saint Mary, érigée en 1867. Les limites paroissiales ont été modifiées en 1871 et à nouveau en 1883, avant d’être officiellement renommées paroisse de Sainte‑Marie en 1973. Ces changements reflètent l’importance croissante de la communauté dans le comté de Kent.

Culture et langue acadiennes

Sainte‑Marie‑de‑Kent est profondément enracinée dans le patrimoine acadien. La population y est majoritairement francophone et utilise couramment le chiac, un dialecte acadien unique mêlant le français et l’anglais. Cette identité culturelle est une grande source de fierté, célébrée dans la vie quotidienne, la musique et les festivals locaux.

Économie et vie rurale

À la fin du 19e siècle, l’économie locale reposait principalement sur l’agriculture, la pêche et de petites industries comme la production de fromage. La première église a été remplacée entre 1898 et 1904 par une structure plus grande afin d’accueillir une population en pleine croissance. Un réseau de bureaux de poste a desservi la région jusque dans les années 1950, témoignant de l’activité économique et sociale de la communauté.

Une tradition de célébration

Depuis 1956, Sainte‑Marie‑de‑Kent accueille fièrement la Foire agricole du comté de Kent chaque mois d’août. Ce rendez-vous annuel de cinq jours met en valeur les racines agricoles de la région ainsi que l’esprit communautaire, à travers des expositions, des mets locaux et des activités familiales.



SAINT-PAUL

Fondation et premiers établissements

La communauté de Saint-Paul, située dans le comté de Kent au Nouveau-Brunswick, entre Sainte-Marie-de-Kent et Moncton, a été fondée en 1867 par des colons acadiens, dont plusieurs provenaient de Bouctouche, Cocagne et d’autres localités avoisinantes. La région était à l’origine recouverte de forêts épaisses que les pionniers ont dû défricher pour y établir des fermes, des maisons, ainsi qu’une école et une église.

Croissance et vie communautaire

En 1883, l’ouverture d’un bureau de poste marque une étape importante dans le développement du village. Au début du 20e siècle, Saint-Paul est devenu une petite communauté rurale animée, avec des fermes familiales, des moulins à scie, des magasins généraux et des forges. L’esprit communautaire reposait sur la foi, l’éducation et les fortes traditions acadiennes.

Patrimoine acadien et langue

Saint-Paul est une communauté majoritairement acadienne et francophone depuis sa fondation. Le français demeure la langue principale dans les foyers, les écoles et la vie publique. La communauté est fière de préserver son identité acadienne, à travers ses traditions culturelles, ses festivals et l’usage de dialectes régionaux comme le chiac.

Aujourd’hui

Aujourd’hui, Saint-Paul est une communauté rurale accueillante, fière de son histoire et tournée vers l’avenir. La communauté organise des événements saisonniers et des rassemblements familiaux tout au long de l’année, mettant en valeur son héritage agricole et son sens profond de la communauté. Saint-Paul continue de prospérer grâce à la fierté, la résilience et l’engagement de ses citoyens.



MCKEES MILLS
*Paragraphe à venir*